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Portraits de Charly et Guénola

À bord d’Avrik, un voilier avec la capacité d’affronter les mers de l’Atlantique Nord, le trio suivra pendant 18 mois la route des migrations des baleines à bosse et ira à la rencontre d’hommes et de femmes engagés dans la protection des cétacés et de l’environnement.

Voguer sur la route des migrations des baleines

C’était en 2018. Charly, Clémence et Guénola se rendent au salon du bateau d’occasion « Le Mille Sabords Port du Crouesty – Golfe du Morbihan » à Arzon. Ils y dénichent Arvik, un voilier avec la capacité d’affronter les mers de l’Atlantique Nord. À son bord, le trio suivra pendant 18 mois la route des migrations des baleines à bosse et ira à la rencontre d’hommes et de femmes engagés dans la protection des cétacés et de l’environnement. Un documentaire retrace la folle épopée d’Arvik et la volonté de l’équipage d’encourager le public à passer à l’action : « Save ocean, Use less plastic » !

Avec toutes les spécificités maritimes du golfe, quand tu navigues dans ces eaux là, tu es prêt à naviguer à peu près dans toutes les eaux du monde.

Les eaux calmes du Golfe bercent doucement Tobago, le nouveau bateau de Charly et Guénola. À son bord, le couple prépare déjà une nouvelle expédition. À peine rentrés de leur grande boucle Atlantique, Charly et Guénola n’envisagent plus de retrouver leur vie d’avant.

Avant, Charly était ingénieur du son. Guénola, technicienne lumière dans le spectacle vivant. Mais ça c’était avant… Avant de suivre la route des migrations des baleines qui, pendant 18 mois les a amenés, avec leur co-équipière Clémence, de l’Écosse aux Canaries, des Antilles aux Açores et des Açores en Islande ! « Voir le monde de ses yeux est mille fois mieux que n’importe quel rêve. »* Pour Charly et Guénola, le rêve rejoint l’évidence.

« Pour autant, on ne voulait pas partir juste pour le plaisir. On voulait que notre voyage soit utile », explique Charly. Leur périple est donc parcouru en mode zéro-déchet, de la préparation du bateau au mode de vie à bord. Du vrac, pas de frigo et… du moteur avec une extrême parcimonie… Ce qui leur offre leurs plus beaux moments avec les baleines.

« Notre approche était d’observer les baleines de manière non invasive, raconte Charly. Par exemple, lors de notre traversée de l’Atlantique, on n’a pas eu de vent pendant deux jours. Et comme on est sur une approche écoresponsable, on n’a pas allumé le moteur. On a attendu que le vent revienne. On a même quasiment reculé de 16 km pendant ces deux jours-là. Le bateau dérivait et on s’est retrouvé proche d’une famille de cachalots qui était à la surface en train de « chiller » en quelque sorte. Le bateau s’est rapproché malgré nous et on a pu les observer et les enregistrer avec notre hydrophone. C’était un des moments inattendus et magiques de notre voyage. »