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Portrait d’Éric Le Nevo

Aujourd’hui, le capitaine incarne le charme tranquille du Golfe du Morbihan à la barre du vieux gréement, “Le Corbeau des Mers”.

« J’ai appris à marcher sur un bateau. Mon père était marin, mes ancêtres étaient tous marins »

« J’ai appris à marcher sur un bateau. Mon père était marin, mes ancêtres étaient tous marins ». Originaire de l’Île-aux-Moines, le Golfe du Morbihan est la cour de récréation d’Éric Nevo depuis son enfance : « Le Golfe du Morbihan est un terrain de jeu fantastique pour naviguer à la voile, les passages entre les îles, jouer avec les courants. Régater un petit peu avec les bateaux de passage, se retrouver avec les copains sinagots… C’est juste parfait ».

Aujourd’hui, le capitaine incarne le charme tranquille du Golfe du Morbihan à la barre du vieux gréement, “Le Corbeau des Mers”. Ancien langoustier de l’Île de Sein, il est le dépositaire d’une des plus illustres pages de l’histoire de l’île : « “Le Corbeau des Mers” est devenu célèbre pour avoir rejoint l’Angleterre au moment de l’appel du général de Gaulle, avec les habitants de l’île de Sein à bord. Il est désormais Monument Historique et propriété du musée de la résistance en Bretagne à Saint-Marcel.»

Aujourd’hui, le cotre* a donc pris sa retraite, mais il est toujours prêt pour une balade calme et authentique. Valorisé par la marque “Valeurs Parc Naturel Régional du Golfe du Morbihan”, le bateau reflète l’engagement d’Éric pour un tourisme “slow” et l’expérience immersive. Il insiste sur l’importance de naviguer à la voile, laissant le moteur en retrait pour savourer le temps et encourager la participation active des voyageurs.

« Mon objectif est de faire participer les voyageurs à bord, de les inviter à manœuvrer, tenir la barre, et partir à la découverte des richesses du Golfe. En tant que moniteur de voile, je partage mes connaissances sur les passages navigables et les anecdotes du golfe ».

Les sorties à bord du “Corbeau des Mers” révèlent les joyaux de la Petite Mer tels que l’Île-aux-Moines et l’Île d’Arz. « On a parfois l’occasion d’aller sur l’Île d’Ilur, la vitrine du parc naturel, qui permet de découvrir une île du golfe telle qu’on pouvait la voir il y a encore 40 ou 50 ans. » Les départs de Port-Blanc dévoilent la facette mégalithique du golfe, avec l’Île de Gavrinis et l’Île d’Er Lannic.

Hors saison, quand le golfe est calme et quasi désert, les passagers font aussi de belles rencontres : « Vendredi dernier, on a aperçu un dauphin dans le
golfe. Il était en train de pêcher. Ça nous arrive aussi de croiser des phoques ou des oiseaux migrateurs ! C’est aussi ça le côté sympa de ce bateau qui se fond dans le paysage, tout en douceur…»