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Circuit de Pomper – Port Blanc – Baden

  • Durée : 2h20
  • GPS : 47.62088, -2.87096
  • Distance : 9.3 km
  • Départ : Aire de covoiturage Giratoire de Pomper
  • Difficulté : Moyen

Le départ de ce circuit de randonnée est accessible en bus
(arrêt à moins de 300 m)

Nom de la compagnie Numéro de la ligne Nom de l’arrêt de bus
Kicéo Image Pomper
+ d’informations sur le site de la compagnie.

DÉTAIL DU CIRCUIT

① Traverser la route départementale RD316 mais ne pas aller vers le moulin de Pomper. Longer la route de Bois-Bas derrière les potelets. Après les maisons, le sentier descend à gauche vers la rive. Longer le sentier côtier sur 300 m. Cette première partie est en aller-retour.

② A la digue du Moulin du Pont, monter en face vers la Chapelle de Pen Mern. Emprunter la petite route jusqu’à Keriboul. Après un léger décrochement à droite, continuer en face jusqu’à la RD 316.

③ Traverser la route de Port Blanc et continuer vers le village de Kerdelan. Au virage, à gauche puis à droite vers le chantier ostréicole. Cheminer le long du sentier côtier. Traverser la Base Nautique de Toulindac avec la vue sur l’île aux Moines. Aux parkings, se diriger vers Port Blanc.

④ Après la Capitainerie, longer le quai et continuer le long du sentier côtier qui suit l’Anse du Moustran sur plus d’1,5 km. Au chantier ostréicole de Bois Bas, retrouver la route puis très vite entre 2 maisons un couloir qui mène au sentier côtier. Le manoir de Bois Bas se laisse apercevoir.

Revenir par la digue et reprendre le sentier à droite en sens inverse jusqu’au point de départ.

CHATAIGNIER DU MOUSTRAN

Environ 400 ans, hauteur de 18m, houppier de 16m, circonférence de 8,10m. S’il est une rencontre que l’on ne s’attend pas à faire le long de cette petite falaise du golfe du Morbihan, c’est bien celle avec cet énorme châtaignier au tronc tor et conique qui déborde largement sur le sentier côtier et dont les énormes charpentières laissent pantois. Tant de gens s’y sont frottés que, lisse et brillante comme du bois poli, sa base ressemble à de la roche.

Que de majesté. Assurément, cet arbre fait partie des vieux sages de Bretagne. Implanté au ras des falaises, il s’est développé à la frontière de la terre et de la mer, avec l’énergie de ces deux éléments. Est-ce cette situation singulière qui lui a conféré cette majesté ou est-il né d’une bonne châtaigne ? Combien de temps vivra-il encore quand on sait qu’avec la remontée des océans, la côte recule inexorablement et que l’eau de mer n’a jamais été pour les racines du châtaignier particulièrement indiquée, au contraire des palétuviers qui ailleurs s’en sont accommodés ?

Symbole de générosité, d’aucuns le comparent à un vieux chevalier. Si l’on en juge par une de ses énormes branches cassée en mille éclis acérés telle une lance brisée de tournois, le choc de la tempête dut être rude ou le poids des années bien lourd. À ses côtés, un plus petit châtaignier à belle allure semble être son écuyer.

Source : Les arbres remarquables du Morbihan.

CHAPELLE DE PEN MERN

Cette chapelle, qui a inspiré de nombreux artistes, est édifiée à l’endroit le plus élevé “pen” du hameau et entourée de marais “mern”, ce qui lui vaut le nom de “Notre-Dame du haut des marais”. La construction de forme rectangulaire avec des contreforts remonte à avant 1430. Une table de communion en chêne datant du XVIIIème délimite le chœur.

Le plafond de lambris bleu est étoilé. L’architecture intérieure est achevée au XIXème siècle. Cette chapelle a bénéficié de travaux de restauration en 2019. Le pardon se déroule le troisième dimanche d’août. La chapelle est ouverte tous les jours de 9h à 18h.

Source : Mairie de Baden

MOULIN DE POMPER

Moulin à marée appartenant au Duc Jean V en 1430, date à laquelle il en fait don au chapître de Vannes. Moulin actuel datant probablement du 18e siècle, construit sur une base plus ancienne. Partie haute remaniée au 19e siècle, actuellement maison.

L’activité du moulin cessa en 1960 avec le dernier meunier, Julien Corvo. En 1797, le moulin est vendu comme bien national pour 3 770 francs et passe ainsi des mains de l’émigré La Landelle à la citoyenne Jiquelle. Cette somme apparaît assez faible en vue des autres ventes de cette époque et indique que le moulin ne devait pas produire énormément de farine.

A titre de comparaison, les moulins du Moustoir et de Coët-Courzo à Locqmariaquer sont vendu respectivement 5 300 francs en 1797 et 9 495 francs en 1795. Les moulins les plus importants du Morbihan, Le Lindin et Pen Castel à Sarzeau, sont quant à eux vendus 91 952 francs en 1800 et 37 440 francs en 1796. Dans les années 1950, la production du moulin de Pomper est estimée à 10 quintaux par jour.

Courant XIXe une chaussée est construite en parallèle de celle du moulin, fait notable puisque bien souvent c’est la digue même du moulin qui est élargie et bitumée.

Devenue une habitation privée, le moulin est aujourd’hui une boutique d’antiquité. En 2013 les propriétaires font restaurer tout un pan de mur suite à son effondrement.

Source : patrimoine.bzh