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Circuit Regards sur le Golfe – Sarzeau

  • Durée : 2h05
  • GPS : 02°49’050“ W 47°32’486“
  • Distance : 7.2 km
  • Départ : Départ du parking de la Mairie annexe de Brillac
  • Difficulté : Facile

DÉTAIL DU CIRCUIT

Remonter la rue Saint-Maur jusqu’à la rue Abbé Dréan. Laisser sur votre droite l’église, abritant dans son clocher une colonie protégée de chauves-souris “Grand Rhinolophe“ et remonter la rue. Prendre ensuite à droite le chemin du Porh Ut puis à gauche le chemin du Rah Houet.

Remarquez l’ancien moulin sur la gauche ! À la croix, continuer toujours tout droit jusqu’à la route de Kercléquinet. Prendre la route à gauche sur 50m et tourner à droite à la hauteur du panneau “Chemin de la Blanche Hermine“. À la fontaine, vers la gauche puis prendre l e chemin à droite devant le n°11, ce joli petit chemin vous mènera jusqu’à Prat Bihan.

Traverser la route vers Kerollet et prendre tout de suite à gauche la rue du Dolmen.On continue tout droit rue Marie Payen pour rejoindre le sentier côtier en tournant à droite. À ce croisement, n’oubliez pas d’aller voir le dolmen en obliquant à gauche. Au bout du sentier côtier, prendre à gauche et à la route prendre à droite jusqu’à Bernon.

Suivre le chemin du héron blanc et le sentier côtier jusqu’au chantier ostréicole, ”les viviers du Piniel” et prendre le chemin à droite. De ce superbe sentier côtier, on aperçoit les îles de Stibiden, Gohvihan, Brannec et le sud de l’île aux Moines. Quelle que soit la saison ou l’heure, un spectacle toujours renouvelé s’offre à vous. À la fin du chemin côtier, prendre à droite pour rejoindre le parking de la mairie.

GASPARD ET JEAN-BART

Au large de la baie du Lindin, l’île de Stibiden aurait été témoin d’un drame sous la Terreur : le surnommé Jean-Bart fut arrêté à Largueven et massacré sur Stibiden. Il eut le corps traversé par une barre de fer rougie au feu.

On entendit de bien loin les cris du malheureux. Parfois, au cours de la nuit, une voix triste dont on entend l’écho à Bréhuidic, repète trois fois : ”Gaspard, rends la vie à Jean-Bart”. On pourrait aussi voir en même temps une lumière briller sur l’île, s’élever en l’air, remonter l’étang du Lindin et retourner à Stibiden. (Source A. Régent)

RHUYS PAYS DE VIGNOBLE

Pendant plusieurs siècles, la vigne fut exploitée. De piètre qualité, le vin de Rhuys resta dans la tradition agricole locale. Les vendanges étaient l’occasion de regrouper la population autour des ceps et des pressoirs où l’on foulait les grappes au pied. En 1850, 2 000 hectares cultivés fournissent 30 000 barriques de vin. Une partie est exportée par bateau.

Mais une maladie, l’oïdium, détruit la vigne et en 1882, seuls 700 hectares sont encore exploités. En 1886, Gustave de Lamarzelle propriétaire du château de Kéralier, y crée une distillerie. Il produit une sorte de marc d’excellente qualité qu’il baptise «Fine de Rhuys». C’est la relance ! On replante partout. 2 000 hectares sont à nouveau exploités. À partir de 1 903, le phylloxéra, en 5 ans, ravage les vignes.

En 1909, l’état français encourage la plantation de nouveaux cépages (dont le Noah qui rend fou…!). Mais les distilleries ferment quand même et la Fine de Rhuys disparaît. On dit que certaines caves de la Presqu’île renferment encore quelques bouteilles du précieux breuvage… (source : Yvon Mauffret, Rhuys, Tome 2)